Avez-vous reçu une lettre du ministère de l’Intérieur ou une notification du juge portant sur un stage de sensibilisation sur la sécurité routière ? Pas de panique, on vous explique tout sur ces stages dans notre article.
Plan de l'article
Le stage de sensibilisation sur la sécurité routière en bref
Deux jours, pas un de moins : c’est le principe du stage de sensibilisation à la sécurité routière, encadré par un psychologue et un professionnel de la prévention routière. Sur le banc, on retrouve ceux qui veulent récupérer quelques points après une infraction, aussi bien que ceux qui s’y rendent parce qu’un juge l’a exigé. L’idée derrière ces 48 heures : questionner chacun sur ses propres habitudes de conduite, et surtout, faire prendre la mesure de ce que cela implique pour soi comme pour les autres.
Rien à craindre côté épreuve : aucun examen ne vient sanctionner l’assiduité en fin de parcours. Le choix du centre agréé est laissé totalement libre. Une bonne raison, d’ailleurs, de sélectionner une structure proche de chez soi. Non seulement cela évite les kilomètres inutiles, mais, compte tenu des tarifs allant généralement de 110 à 230 euros, autant ne pas ajouter d’autres contraintes. Ceux qui résident en région parisienne ou en Seine-et-Marne, par exemple, peuvent se tourner vers les stages sensibilisation sécurité routière à melun pour gagner en simplicité et maîtriser leur budget.
Les conducteurs concernés par les stages
Ce n’est pas uniquement un stage pour tête en l’air ou adepte des excès : plusieurs catégories de conducteurs sont amenées à passer par là. Voici dans quels cas il faut s’attendre à recevoir la convocation ou à s’intéresser de près à ces sessions de sensibilisation :
- Lorsque le capital de points tombe à un niveau inquiétant : à partir de 8 points restants, l’alerte est réelle. Un retrait supplémentaire peut sonner le glas du permis de conduire.
- Pour les titulaires d’un permis probatoire : la perte de 3 points ou plus impose presque automatiquement un stage, indispensable pour reconstituer le solde initial.
- À la suite d’une décision judiciaire ou de tribunal : certains conducteurs se voient obligés de suivre un stage dans le cadre d’une condamnation.
Les 4 différents types de stages de sensibilisation
En pratique, il existe plusieurs formes de stages selon la situation. Certains sont à l’initiative du conducteur ; d’autres sont imposés par voie judiciaire. La distinction se fait ainsi :
- Le stage volontaire, consacré à la récupération rapide de points avant d’atteindre la limite à ne pas franchir.
- Trois variantes de stages ordinés par l’autorité publique, avec des fonctionnements bien différents selon les profils concernés.
Le stage pour les permis probatoires des jeunes conducteurs
Un titulaire du permis tout neuf, encore en période probatoire, reçoit une fameuse lettre 48N si jamais il commet une infraction qui lui coûte 3 points ou plus. Le calendrier s’accélère : ce jeune conducteur a quatre mois pour effectuer le stage, sous peine de sanctions plus lourdes (dont un retrait immédiat du permis). Bonne nouvelle : ce stage permet de regagner 4 points d’un seul coup et d’éviter la pente glissante qui mène à l’annulation.
Les stages obligatoires en composition pénale
Il arrive que le procureur, pour éviter l’alourdissement des sanctions, propose une composition pénale : le conducteur accepte alors de suivre le stage, ce qui éteint l’action publique. Mais ne vous méprenez pas, aucun point ne sera restitué à l’issue de ces deux jours. La seule porte de sortie pour atténuer la sanction, c’est alors de suivre parallèlement un stage volontaire.
Les stages obligatoires en peine supplémentaire
Dans d’autres dossiers, c’est le juge qui assortit une décision (suspension de permis, amende, retrait de points…) d’une obligation de stage. Souvent, il s’agit de cas graves : alcoolémie positive, usage de stupéfiants, ou vitesse très excessive. Là encore, pas de gain de points au bout du compte, mais la démarche reste incontournable pour espérer retrouver le volant.
Perdre des points ou devoir s’asseoir deux jours sur une chaise pour réviser le code, cela n’a rien d’agréable : pourtant, ce passage obligé a parfois tout d’un tournant. Pour certains, c’est l’occasion d’effacer une erreur de parcours ; pour d’autres, le rappel que conduire se mérite, chaque jour, et que la vigilance n’est jamais superflue. Un stage, et c’est tout un regard qui bascule, parfois, ça suffit à éviter la prochaine lettre du ministère.